Mais on joue déjà sous Linux
Sur le serveur de la distribution Linux "Ubuntu", par exemple, il y a pas loin de 500 jeux en libre téléchargement, gratuit et légal, dont quelques titres en 3D jouables en réseau assez sympathiques:
http://doc.ubuntu-fr.org/jeu?redirect=1Chez Fedora, la distribution Linux dont je parle un peu plus haut, il existe un respin (CD d'installation personnalisé) orienté jeu, qui ajoute une myriade de jeux au moment de l'installation:
http://spins.fedoraproject.org/games/Sinon, il existe plusieurs émulateurs capables de faire tourner des jeux de consoles, anciens ou récents, de la bonne vieille Atari en passant par la super-nintendo jusqu'à la Wii.
Et pour ceux qui tiennent absolument à faire tourner un jeu prévu pour Windows sur un système Linux, il y a un programme libre qui permet de le faire, c'est Wine. Certes, sa configuration peut en rebuter plus d'un. C'est pourquoi il y a d'autres projets libres s'appuyant sur Wine pour faciliter l'utilisation de jeux Windows, comme PlayOnLinux par exemple:
http://www.playonlinux.com/frFaire tourner un jeu destiné à Windows sur un autre système, quel intérêt me diriez-vous ? J'en vois plusieurs:
Déjà, tout ceux qui ne veulent plus de Windows, pour x raisons, sont concernés. Bien souvent, les raisons sont bonnes. La motivation première chez ceux que je vois migrer vers Linux à l'atelier, c'est la possibilité de palier à l'absence de licence pour leur Windows piraté, en le remplaçant simplement par du libre. La seconde, c'est un ras le bol des problèmes liés aux virus, spywares, malwares, merdwares, plantages, lenteurs, etc, ....
On parle de lenteur sous Windows, voilà un autre intérêt qui commence à prendre tout son sens. Il a été observé que certains programmes pouvaient tourner mieux sous Linux+Wine que sous Windows en natif sur une même machine (Rien d'étonnant à cela quand on voit que la majeur partie des distributions Linux bouffent en général moins de 300Mo de RAM avec quelques services en taches de fond, là où un Vista ou un Seven avec un antivirus en bouffe allègrement plus de 1024 au repos, arg!).
Bon, ce n'est pas encore le cas des jeux. Mais au rythme actuel de développement de projets comme PlayOnLinux et des pilotes de cartes graphiques pour Linux, il n'est pas impossible que cela devienne vrai pour tous les programmes, jeux y compris. Quand je vois les progrès fait par Nvidia dans le domaine dernièrement (si si, on peut installer des pilotes propriétaires sur un système libre, en deux clics très exactement), je suis plutôt confiant.
Pour le moment, je n'ai pas des masses de temps à consacrer à ma propre machine. Mais je ne désespère pas de pouvoir participer à une prochaine LAN en restant sous Linux. Ça me file des boutons de devoirs remettre un Windows dessus vite fait tous les mois.